S’inscrire dans une notion d’intimité…
La chemise comme vêtement masculin de référence… prendre alors « la chemise de son homme »… glissement de sens.
Cette chemise devient un substitut, amène protection, partage, intimité… un vêtement cocon dans lequel on se sent bien.
Création d’une gamme de chemise homme pour femme.
On garde les éléments manifestes de la chemise (coton mercerisé, parton, taille, coutures retournées…) que l’on féminise par le détail, la coupe et surtout l’attitude et le porté.
Le masculin souligne alors toute la féminité… le corps féminin, est sublimé.
Nonchalance élégante.
A la limite du homewear, la chemise s’établit dans un rapport au corps intime et sensuel.
La chemise qui définit l’homme dans sa masculinité et son statut social, donne toute son envergure à l’homme qui la porte, elle est impeccablement blanche et repassée… la femme qui se l’approprie la désacralise. Elle joue avec.
Elle amène alors une forme de langage du vêtement par la gestuelle et la manière qu’elle a de l’investir… (au saut du lit, en déshabillé, comme accessoire enfilé à la hâte pour une course de proximité… vêtement confort)… bien être…
Caprice aussi…
C’est le jeu qui lui donne tout sa dimension féminine… démystification
La chemise subit les caprices du féminin.
Malléable et indépendante, la chemise fait fi des contraintes du corps et du regard social…
Elle trouve alors une deuxième dimension au mot élégance : charnelle. Le déshabillé « débraillé » est évocateur de sensualité.
dans les 3 series de photos suivantes:
model: Camille, merci pour ta patience ta volonté et ta plastique de reve ^^.
Photographe: moi
dessin et réalisation des 3 chemises par mes petites mains.
